Le pape Lucius III confirme la fondation du prieuré de Truttenhausen par l'abbesse Herrade de Hohenbourg.
Lucius III confirme les privilèges des chanoines et établit leurs obligations vis-à-vis de l'abbaye de Hohenbourg.
Burchard Wolf, de Strasbourg, donne à l'abbaye de Hohenbourg un moulin situé à Ottrott, plusieurs champs et 5 vignes, que l'abbesse Herrade cède à Reimbold contre un cens annuel.
Conrad II de Hunebourg, évêque de Strasbourg, confirme les statuts et privilèges de Hohenbourg sur les instances de l'abbesse Herrade.
Aucun laïc ne peut posséder un bien, construire une maison ou cultiver un champ, en haut du mont Hohenbourg et dans l'enceinte du mur païen, sans la permission de l'abbesse. L'abbesse nomme le desservant de la paroisse de Willer. Toutes les dîmes des champs autour du mont ainsi que de Willer reviennent à l'abbesse.
Conrad de Lützelbourg, dit Schezelin, donne à l'abbaye de Hohenbourg quatre champs situés à Rosheim, en compensation d'une rente dîmière à Duttlenheim qu'il avait négligée de payer pendant plusieurs années à l'abbaye.
Sainte Odile partage également ses biens entre les abbayes de Hohenbourg et de Niedermünster, à l'exception de la cour d'Obernai, qui demeure commune aux deux établissements.
Faux datant de la fin du XIIe siècle ou du début XIIIe.
Edelinde, abbesse de Niedermünster, cède au chevalier Conrad de Landsberg le fonds de terre sur lequel est construit le château de Landsberg pour 50 marcs d'argent, sous condition d'une rente annuelle de 12 deniers.
L'abbesse cède également la forêt qui avoisine le château.
L'abbé d'Altorf Diepold notifie l'accord qu'il a passé avec le clerc Erchenfrid au sujet du sixième des dîmes de Duttlenheim qu'Erchenfrid disputait à l'abbaye : Erchenfrid renonce à la portion de dîme en échange de treize talents ; si un de ses héritiers souhaite reprendre la dîme, il devra s'acquitter de trente talents auprès de l'abbaye d'Altorf.
Erchenfrid, qui a hérité du sixième de la dîme de sa mère Utthe, ministériale du comte Thierry de Montbéliard, l'a engagée contre neuf talents au chanoine Reginboldus, diacre de Saint-Thomas de Strasbourg. Reginboldus l’a à son tour engagée à l'abbaye d'Altorf pour neuf talents. A la mort de Reginboldus, Erchenfrid a repris la dîme sans s'acquitter des neuf talents auprès ...
L'abbé d'Altorf Otton notifie la fin de la querelle entre le monastère d’Altorf et le chevalier Otton, au sujet du sixième de la dîme de Duttlenheim qu’Erchenfrid, le frère d’Otton, avait engagée au monastère sous l’abbé Diepold pour trente talents.
Otton renonce au sixième de la dîme contre 5 talents ; si ses héritiers souhaitent reprendre la dîme, ils devront s'acquitter de 40 talents auprès de l'abbaye d’Altorf.
Frédéric Ier, roi des Romains, confirme que l'abbaye d'Altorf a le droit de battre monnaie, de tenir un marché et une auberge et de percevoir le tonlieu, conformément aux droits conférés par l'empereur Otton au comte Eberhard, fils du fondateur de l'abbaye.
Agnès, abbesse de Sainte-Glossinde de Metz et de Notre-Dame d'Herbitzheim, notifie la concession faite par l'abbaye d'Herbitzheim à l'abbaye d'Altorf, de trois manses de champs et vignes situés à Dorlisheim, contre un cens annuel d'une charretée et demie de vin pour l'abbaye d'Herbitzheim et d'une omée de vin pour le prévôt.
Le pape Célestin III confirme à l'abbaye d'Altorf ses biens et privilèges.